Ce recueil est édité par l’association Vrac. L’association Vrac favorise le développement de groupements d’achats dans les quartiers populaires des grandes villes. Le projet de l’association est orienté vers l’accès du plus grand nombre à des produits de qualité issus de l’agriculture paysanne/biologique/équitable à des prix bas, grâce à la réduction des coûts intermédiaires (circuits courts) et superflus (limitation des emballages). Ainsi, Vrac permet aux habitants de ces quartiers de s’inscrire dans un mode de consommation durable et responsable, qui repose sur le collectif et les dynamiques locales pour faire face à la précarité et proposer un autre rapport a la consommation, à la santé et à l’image de soi. Fondée dans l’agglomération lyonnaise, Vrac essaime dans plusieurs villes de France, et diversifie ses activités. Des concours de cuisine sont organisés, des ateliers, des projets pédagogiques, dans le but de développer une réflexion autour de la cuisine, dans ses aspects politiques, sociaux, sanitaires. Car ce n’est pas rien, la cuisine ! C’est un acte humain fondamental, c’est un lieu de plaisir et de socialisation, c’est aussi une des conditions de la santé. Vrac a publié chez Albin Michel un premier livre, Femmes d’ici, cuisines d’ailleurs, un livre illustré qui raconte la vie de quinze femmes issues de l’immigration, autour d’un repas qu’elles ont confectionné. À partir de plats qui leur ont été transmis, c’est tout une histoire intime de l’immigration qui se dessine. Le livre que vous tenez entre les mains est consacré à ce que l’on mangeait enfant, parce qu’il n’y a rien de plus marquant, c’est ce qui nous a construits. Vrac a proposé à une quarantaine d’écrivains, de chefs, de journalistes culinaires de donner dans un petit texte un souvenir de plat de leur enfance, d’en décrire le contexte, les sentiments associés, et d’en donner autant qu’il est possible la recette.e bouffe.
J’ai écrit « La tarte à mémé. »
Éditions Vrac, 208 pages, sous la direction de Boris Tavernier, juin 2020