En octobre s’est tenue la 3e édition des rencontres annuelles entre le GIEC et son équivalent pour la biodiversité, l’IPBES. Organisées à la Maison des Océans de Paris par la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) et l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), ces troisièmes journées ont exploré un thème très particulier : les relations, ou plutôt l’absence de relations entre le Politique et le Scientifique (titre officiel des débats : « Comment les rapports scientifiques peuvent-ils aider à stopper l’érosion de la biodiversité et lutter contre le changement climatique ? »). En France, chacun reste dans son donjon, les premiers reprochant aux seconds leurs discours incompréhensibles, les seconds se réfugiant derrière le très commode « nous, on cherche, on n’a pas à intervenir dans les débats ». Ces positions ne sont plus tenables, tant les problèmes d’environnement sont devenus complexes et leurs résolutions une affaire très politique. Aujourd’hui, la science doit proposer des solutions. Comment faire ? Lisez… https://blogs.mediapart.fr/frederic-denhez/blog/051216/politiques-scientifiques-en-finir-avec-l-impossible-dialogue