mieux vaut cent tesson qu’un beaulieu

Quel courage ! Après avoir attendu sagement que le vent tourne pour dénoncer Matzneff et condamner Depardieu, une partie du « monde de la culture » qui se prosterne toujours devant Céline l’antisémite et Sartre le collabo exige de l’État qu’un ignoble réactionnaire ne préside point le Printemps des poètes, dont à peu près tout le monde se fiche : cet éclaireur du fascisme s’appelle Sylvain Tesson. Parmi les signataires, il y a Oin-Oin, Baptiste Beaulieu. Qui sait lui, ce que sont un bon écrivain et un excellent poète : un écrivain et un poète de gauche. Tribune évidemment écrite en inclusif et publiée par Libé. Sylvain, je ne vous connais pas, mais je vous lis, alors je vous embrasse bien fort.