Loi NOTRe

À Sallanches hier, dans le cadre du colloque organisé par CYCL’EAU, un débat énervé sur la loi NOTRe, qui, la pauvre, cristallise le manque de considération que les élus locaux ressentent de la part de l’État. L’obligation (qu’elle impose) de solidarité (par la mutualisation des investissements) entre communes se fait chaque année plus nécessaire avec la modification du régime de l’eau, pourtant, elle crée un sentiment d’injustice entre des communes qui se sentent vertueuses et d’autres qui n’en auraient rien à faire, entre les maires et l’État « qui décide pour nous ». Des communes qui doivent s’associer dans le cadre de la loi, alors qu’elles n’ont pourtant pas la même hydrographie. Ou comment redécouvrir que le bassin-versant n’est pas le bassin administratif, et que la loi, assouplie depuis 2015, peut arranger les deux si tant est que les élus le veuillent. On n’a pas non plus entendu de compliments sur la loi ZAN. Heureusement, un juriste était là, Pierre KOLDITZ/ FNCCR.