La nature, combien ça coûte ? (chapitre 1)

Il y a eu cette semaine un très bon film sur Arte (Nature, le nouvel eldorado de la finance | ARTE Info) nous expliquant que la finance, les « marchés », se jetait désormais sur la nature car, menacée, celle-ci devenait rare, alors que ce qui est rare est cher. Et puisqu’elle n’a pas de prix, vu qu’on ne l’échange pas, qu’on n’en fait pas commerce, l’occasion était trop bonne : voici donc le papillon, l’arbre et le marécage aujourd’hui transformés en obligations, en actions, en « dérivés », en titres, échangeables sur des marchés à terme. Comme le carbone et, avant celui-ci, le SO2. Avec la même logique, les mêmes produits financiers, l’identique « titrisation » qui a coûté plus cher à nos sociétés qu’un voyage organisé sur Mars. La même faillite… https://blogs.mediapart.fr/frederic-denhez/blog/060215/la-nature-combien-ca-coute-chapitre-1