Avant le premier tour j’avais, avec Denis Cheissoux sur France Inter, analysé les programmes de tous les candidats dans tous les domaines connexes à l’environnement. Le bilan était simple : Mélenchon et Hamon étaient loin devant Macron, qui était plusieurs crans au-dessus de Fillon, lequel dominait un peu le Pen ; avec des petits candidats qui, par-ci par-là, développaient des idées originales (Dupont-Aignan, Lassalle). Aux deux candidats qui restent, je « soumets » ce texte, qui synthétise un débat qui a eu lieu en décembre dernier à Marseille, sous l’égide de FNE (France Nature Environnement) et de la Maison de l’Emploi, très révélateur de la situation de la société. L’écologie, sujet secondaire pour bobos ? Non, c’est en fait un sujet d’économie et de social. Car ne pas faire a minima attention conduit à un mur. À Marseille, les limites physiques du monde ont été atteintes, et cela se voit par le très petit bout de la lorgnette de la voiture, du tout-voiture, du (des)aménagement du territoire, un petit bout tenu à bout de bras par les plus pauvres d’entre-nous, par les horaires décalés, les abandonnés, les moins diplômés sans lesquels pourtant la société ne fonctionne plus. Et oui, il y a toujours des ouvriers et des employés, en France. La pollution de l’air ? Non : l’impossibilité à cause du laisser-faire de trouver en emploi dans une région saturée… https://blogs.mediapart.fr/frederic-denhez/blog/240417/entre-deux-tours-marseille-le-tout-voiture-est-devenu-l-ennemi-des-pauvres