L’Amazonie brûle, et Greta Thunberg fait du bateau. Nous avons fauté, voici notre rédemptrice ! Cet été a été riche en images édificatrices. Il y a d’abord cette forêt qu’on veut primaire, où vivent des peuples en harmonie avec la nature, qu’un odieux apprenti dictateur a décidé de livrer au feu, estimant que de telles étendues devaient être résolument valorisées. Or, voyez-vous, l’Amazonie, c’est ce qui nous reste du Paradis. Une forêt vierge, sans laquelle nous ne respirerions pas, car elle est le poumon de la planète. Une forêt que nous brûlons dans le but de faire pousser du soja, dont la trituration aboutit à des tourteaux qui finissent dans la panse de nos vaches. En mangeant de la viande, nous brûlons le sanctuaire et nous allons nous asphyxier. Et puis, il y a sainte Greta qui nous montre du doigt, en pensant très fort : « Bien fait ! »… https://www.revue-etudes.com/article/de-l-amazonie-a-greta-20535